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To which of these classes did Felix Neff belong? This, although, so far as respects the second and the third, a matter of very little comparative consequence, seems to have been regarded as a point of sufficient importance for discussion. Certainly he did not belong to the first class. Respecting this question, M. Guers writes as follows: "You must remember that 'Le Noticè' was compiled by very partial persons, who eagerly sought, both amongst his papers, and even in his life, for every word or proceeding which might be construed as opposed 'a la dissidence.' The Dissidens of Geneva, but not those who carried matters to extremes, were, however, his bosom friends, and the confidants of his thoughts. In their arms he died."1

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1 In a subsequent part of the same communication, he pays a tribute of affectionate respect to the memory of his departed fellow-pastor, M. Gonthier, Neff's spiritual father. "Neff," says he, was my most dear friend. To me his memory will be eternally precious; and it will be one part of my blessedness to find him in the kingdom of glory, with my dear Gonthier; a man the most apostolic, but the least known, of all those who were concerned in the revival at Geneva."

In further replying to the inquiry stated above, it shall be deemed sufficient to insert the following quotations.

"MONSIEUR,

*

* *

"Je ne me rapelle pas les endroits dans lesquels Neff parle de sectaries, et d'eglises nationales, mais je sais que quoique connoissant, bien la force des raisons sur lesquelles s'appuye une sage Dissidence, poussée meme jusqu'au Baptisme it se croyoït libre de mettre peu d'importance a ces questiens; et c'est peut etre dans ce sentiment qu'il aura pu traiter quelque fois de sectaires ceux, qui attachoient trop d'importance a ces memes questions.

"Votre affectionne

"A. Bost.

"â T. S. E,

"Manchester.

"Carouge, 27 Sept. 1832."

"Je sais que le Chretien peut avoir, â la rigueur, le droit de se separer de toute Eglise herétique, lors même qu'en y restant il ne serait pas forcé de renier la vérité. Le cas est quelquefois difficile, et l'on peut se croire obligé d'en sortir. J'ai éprové tout cela. Je sais aussi que le système baptiste peut être defendu aussi bien et mieux encore que l'opinion contraire. Mais je mets toutes les formes exterieures de discipline au nombre de ces rudimens du monde, de ces signes terrestres, peu influens sur la moralité de l'homme et sa destination finale. Je vois que l' importance que l'on se souvent mise à ces choses, a été presque toujours une source de trouble-de division. Je vois que

Dieu répand indistinctment ses benedictions spirituelles sur les vrais Evangelistes, quelle que soit la formê d' Eglise â laquelle ils appartiennent, et puis que le Souverain Maitré n'y met aucune importance, je me croirais bien peu sage de ne pas l'imiter.

"L'Eglise sur la terre est au milieu d'un chaos; l'enterprise de la tirer au clair serait absurde."

"Au reste, tout ce que je viens de dire ne m'empêche nullement de regarder comme une source de benedictions une congregation, quelque peu nombreuse qu'elle soit, de freres vraiment fidèles, organisée autant que possible sur le modèle des Eglises primitives, dirigée d'apres les principes de l'Evangile. Mais comme tout cela peut se faire sans séparation proprement dite, sans administration de sacramens, sans titres ostensibles de pasteurs, diacres, &c. &c. Cela ne changera rien à ce que j'ai dit plus haut.

"Toute est provisoire dans ce monde, l'Eglise comme le reste, et pour une nuit que nous y passons, il n' est pas nécessaire d'y batir une forteresse; une légère tente, un chariot couvert, comme aux peuples nomades, sont plus que suffisans; demain s'il plait au Seigneur, nous serons dans la cité de Dieu.

"à M. V

"Etudiant.

"Votre frere,

"FELIX NFFF.

"Dormillouse, 10 Mars, 1827."

We shall present one more extract.

It is part of a sermon from the words, "Ye also as lively stones are built up a spiritual

house." I Peter ii. 5, preached by Neff, at the dedication of a new "temple" at Mens, in November, 1826, and is valuable, not only as still further illustrative of his views on this subject, but also as affording a specimen of his style of preaching.

"Le temple de Jerusalem, était un lieu tout particulièrement honoré de la présence de l' Eternel; rien d' impur n'y devait entrer. On s'y occupait exclusivement du service de Dieu; c'est la qu'il etait louè, adoré, béni; c'est la qu'il rendait ses oracles,—repandait ses bénédictions....... L'Eglise appellée un Saint Temple—un tabernacle spirituel, doit presenter tous ces caractères en perfection- en realité comme le temple en type, et en figure. Or, quelle Eglise, à prendre ce mot dans une acception ordinaire, quelle aggregation d'hommes pécheurs nous offrira cette réalité, et nous paraitra digne d'étre appelée la maison de Dieu en esprit—le tabernacle du Dieu vivant?

Here Neff gave a rapid sketch of the history of the church in general, enumerating its various errors, its corruptions, its schisms, &c. &c. He then puts the question,

"Où trouverous-nous ce divin sanctuaire ? Dans l'assemblée de premiers-nés, et des milliers d'anges, dans la Jerusalem d-en-haut. Là, mille fois mieux qu'en Sion, Dieu est servi, louè-beni; ce sanctuaire celeste et spirituel est formè de la totalite des Etres purs qui trouvent en Dieu leur bonheur.- La gloire de Jehovah le remplit

et l' eclaire et se reflechit sur chacune des pierres vives dont il est formé. Son amour les unit-les embrase-le Roi de gloire habite au milieu d' eux-se rejouit de leur felicité, et se plait à écouter le concert eternel de leur reconnaissance. - Tel est le temple que Dieu habite, le seul qui soit digne de lui.—Que seront donc les diverses Eglises ou l'Evangile est prêche sur la terre?

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"Quand on elevait le magnifique temple de Salomon, toutes les pierres-tous les bois qu'on y apportait, etaient si bien tailles et prépares, qu'on n' y entendait, — dit l'historien sacré-ni marteau- -ni hache-ni aucun instrument de fer. (1 Kings, vi. 7.) Mais il n'en etait pas ainsi, bien certainment, dans les carrieres de marbre, ni au Liban -- oû l'on coupait les cèdres, non plus qu'aux ardentes fournaises entre Succoth et Isereda, où l'on fondait l'airain pour les vases sacrés. .... Ainsi dans le ciel, ce magestueux sanctuaire s'eléve sans bruit-sans effort; tout y arrive pur et parfait. L' Epouse de l' Agneau n' a ni tache ni ride - ni rien de semblable; mais dans ce monde impur et tenebreux, carrière obscure, d' où le grand Architecte veut bien tirer quelques pierres pour son édifice que trouveronsnous, sinon des chantiers dressés pour un jour, où tout parait en mouvement-et en disordre? —Que de pierres informes, de rebuts, de debris inutiles,- que d'objets d'un usage passager!.... Combien d' arrangements purement provisoires! Que de mercenaires d'étrangers, occupés dans ces carrières, comme les ouvriers d' Hiram, et qui, comme eux, n'entreront jamais dans le sanctuaire! Que de dissentions entre les ouvriers, même le plus fidèles, que de conjectures-de discussions vaines au sujet du but final et du plan du grand Architecte, qui n' est connu que de lui seul ! - Chercherons-nous, dans ce chaos, la veritable

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