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gigkeit und Integrität des Landes zu wahren"; fügte der König unter Ausstreckung der Hand über die Verfassungsurkunde die Worte hinzu:,,ich schwöre es, so helfe "mir Gott."

Diese Verfassung, welche alsbald durch das Verordnungs- und Verwaltungsblatt des Grossherzogthums *) bekannt gemacht wurde um mit dem 1. August 1848 in Wirksamkeit zu treten, ist bis auf, den gegenwärtigen Augenblick unverändert aufrecht erhalten: ich theile sie aus dem officiellen Abdrucke in der genannten Gesetzsammlung mit, in welchem dieses Grundgesetz, wie alle Gesetze und Verordnungen dieses Landes, in beiden Sprachen des Landes, der Deutschen und Französischen, mit gleich verbindlicher Kraft abgedruckt ist.

Verfassung des Grossherzogthums
Luxemburg.

Vom 9. Juli 1848.

Wir Wilhelm II, von Gottes Gnaden, König der Niederlande, Prinz von Oranien - Nassau, Grossherzog von Luxemburg, etc, etc., etc.,

Haben, im Einverständniss mit der Versammlung der gemäss dem Art. 52 der landständischen Verfassung vom 12. October 1841 in doppelter Anzahl einberufenen Landstände, beschlossen und beschliessen die folgenden Bestimmungen, welche die Verfassung des Grossherzogthums Luxemburg bilden.

Erstes Capitel.

Vom Gebiete und vom König Grossherzog.

Art. 1. Das Grossherzogthum Luxemburg ist ein unabhängiger, untheilbarer und unveräusserlicher Staat; es bildet einen Bestandtheil des Deutschen Bundes gemäss den bestehenden Verträgen. Die Abänderungen, welche an diesen Verträgen vorgenommen werden könnten, werden der Gutheissung der Kammer unterworfen.

Art. 2. Die Grenzen und Hauptörter der Gerichts- oder Verwaltungsbezirke, der Cantone und der Gemeinden, können nicht anders als Kraft eines Gesetzes verändert werden.

Art. 3. Die verfassungsmässigen Gewalten des Königs Grossherzogs sind erblich im Hause Seiner Majestät Wilhelms II. (Friedrich Georg Ludwig), Prinzen von Oranien - Nassau, Königs der Niederlande, Grossherzogs von Luxemburg, und dies nach den Bestimmungen des fürstlich Nassauischen Hausvertrags von 30. Juni 1783 und des Artikels 71 des Wiener Tractales vom 9. Juni 1815.

*) Le mémorial législatif et administratif du Grand-Duché de Luxembourg.

Art. 4. La personne du Roi Grand-Duc est inviolable; les membres du Gouvernement sont responsables.

Art. 5. Le Grand-Duc de Luxembourg est majeur à l'âge de dix-huit ans accomplis.

Il ne prend possession du trône qu'après avoir solennellement prêté dans le sein de la Chambre, ou entre les mains d'une députation nommét par elle, le serment suivant:

„Je jure d'observer la Constitution et les lois du Grand-Duché de Luxem bourg, de maintenir l'indépendance nationale et l'intégrité du territoire.“

Art. 6. Si, à la mort du Roi Grand-Duc, son successeur est mineur, la Chambre se réunit au plus tard le vingtième jour à l'effet de pouvoir à la régence, et s'il y a lieu, à la tutelle.

Art. 7. Si le Roi Grand-Duc se trouve dans l'impossibilité de régner, le Gouvernement, après avoir fait constater cette impossibilité, convoque immédiatement la Chambre, qui pourvoit à la tutelle et à la régence.

Art. 8. La régence ne peut être conférée qu'à une seule personne. Le régent n'entre en fonctions qu'après avoir prêté le serment prescrit par l'article 5.

Art. 9. En cas de vacance du trône, la Chambre pourvoit provisoire ment à la regence.

Une nouvelle, Chambre, convoquée en nombre double dans le délai de trente jours, pourvoit définitivement à la vacance.

Chapitre II.

Des Luxembourgeois et de leurs Droits.

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Art. 10. La qualité de Luxembourgeois s'acquiert, se conserve et sc perd d'après les règles déterminées par la loi civile. La présente Constitution et les autres lois relatives aux droits politiques, déterminent quelles sont, outre cette qualité, les conditions nécessaires pour l'exercice de ces droits.

Art. 11. La naturalisation est accordée par le pouvoir législatif. Elle seule assimile l'étranger au Luxembourgeois, pour l'exercice des droits politiques.

La naturalisation accordée au père profite à son enfant mineur, si celuici déclare, dans les deux années de sa majorité, vouloir revendiquer ce bénéfice.

Art. 12. Il n'y a dans l'Etat aucune distinction d'ordres. Les Luxem bourgeois sont égaux devant la loi; seuls ils sont admissibles aux emplois civils et militaires, sauf les exceptions qui peuvent être établies par une loi, pour des cas particuliers.

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Nul ne peut être pour

Art. 13. La liberté individuelle est garantie. suivi que dans les cas prévus par la loi, et dans la forme qu'elle prescrit. Hors le cas de flagrant délit, nul ne peut être arrêté qu'en vertu de l'orden

Art. 4. Die Person des Königs Grossherzogs ist unverletzlich; die Mitglieder der Regierung sind verantwortlich.

Art. 5. Der Grossherzog wird mit Vollendung des achtzehnten Lebensjahres volljährig.

Er nimmt Besitz vom Throne, nachdem er feierlich im Schoosse der Kammer oder in die Hände einer von derselben dazu bezeichneten Commission folgenden Eid abgelegt hat:

,,Ich schwöre, die Verfassung und die Gesetze des Grossherzogthums Luxemburg zu befolgen, die Unabhängigkeit und Integrität des Landes zu wahren."

Art. 6. Ist beim Ableben des Grossherzogs sein Nachfolger minderjährig, so tritt die Kammer spätestens am darauf folgenden zwanzigsten Tage zusammen, um über die Regentschaft, und nöthigenfalls über die Vormundschaft zu bestimmen.

Art. 7. Befindet sich der König Grossherzog in der Unmöglichkeit zu regieren, so beruft die Regierung, nach Bestätigung dieser Unmöglichkeit, unverzüglich die Kammer, um über die Vormundschaft und die Regentschaft zu bestimmen.

Art. 8. Die Regentschaft kann nur einer einzigen Person übertragen werden.

Der Regent übernimmt die Regierung nicht, bis er den durch Art. 5. vorgeschriebenen Eid geleistet hat.

Art. 9. Im Falle der Thronerledigung, verfügt die Kammer provisorisch über die Regentschaft.

Eine neue, in doppelter Anzahl und in Frist von dreissig Tagen einberufene Kammer trägt Sorge für die definitive Thronbesetzung.

Zweites Capitel.

Von den Luxemburgern und ihren Rechten.

Art. 10. Die Eigenschaft eines Luxemburgers erwirbt, erhält und verliert man gemäss den Bestimmungen der bürgerlichen Gesetzgebung. - Gegenwärtige Verfassungs-Urkunde und die übrigen auf die staatsbürgerlichen Rechte bezüglichen Gesetze bestimmen die Bedingungen, welche, ausser jener Eigenschaft, zur Ausübung dieser Rechte erforderlich sind.

Art. 11. Die Naturalisation wird durch die gesetzgebende Gewalt ertheilt. Nur die Naturalisation stellt den Ausländer, behufs der Ausübung der staatsbürgerlichen Rechte, dem Luxemburger gleich.

Die dem Vater ertheilte Naturalisation kommt auch seinem minderjährigen Kinde zu Gute, wenn dieses im Laufe der zwei ersten Jahre seiner Volljährigkeit erklärt, diesen Vortheil für sich in Anspruch nehmen zu wollen.

Art. 12. Es giebt im Staate keine Standes-Unterschiede. Die Luxemburger sind vor dem Gesetze gleich; sie allein sind zu den Civil- und Militärämtern zulässig, vorbehaltlich der Ausnahmen, welche etwa für besondere Fälle durch ein Gesetz aufgestellt werden können.

Art. 13. Die persönliche Freiheit ist gewährleistet. Gegen Niemanden darf anders als in den gesetzlich bestimmten Fällen und Formen gerichtlich verfahren werden. Ausser der Ergreifung auf frischer That darf keiner ver

Schubert, Verfassungsurkunden. 2. Bd.

nance motivée du juge, qui doit être signifiée au moment de l'arrestation, ou au plus tard dans les vingt-quatre heures.

Art. 14. Nul ne peut être distrait, contre son gré, du juge que la loi lui assigne.

Art. 15. Nulle peine ne peut être établie ni appliquée qu'en vertu de la loi.

Art. 16. Le domicile est inviolable. Aucune visite domiciliaire ne peut avoir lieu que dans les cas prévus par la loi et dans la forme qu'elle prescrit Art. 17. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique, dans les cas et de la maniére établis par la loi et moyennant une juste et préalable indemnité.

Art. 18. La peine de la confiscation des biens ne peut être établie. Art. 19. La peine de mort en matière politique, la mort civile et la flétrissure sont abolies.

Art. 20. La liberté des cultes, celle de leur exercice public ainsi que la liberté de manifester ses opinions religieuses, sont garanties, sauf la répres sion des délits commis à l'occasion de l'usage de ces libertés.

Art. 21. Nul ne peut être contraint de concourir d'une manière quelconque aux actes et aux cérémonies d'un culte ni d'en observer les jours

de repos.

Art. 22. Le mariage civil devra toujours précéder la bénédiction nuptiale. Art. 23. L'intervention de l'Etat dans la nomination et l'installation des chefs des cultes, le mode de nomination et de révocation des autres ministres des cultes, la faculté pour les uns et les autres de correspondre avec leurs supérieurs et de publier leurs actes, ainsi que les rapports de l'Eglise avec l'Etat, font l'objet de conventions à soumettre à la Chambre pour les dispositions qui nécessitent son intervention.

Art. 24. L'Etat veille à ce que tout Luxembourgeois reçoive l'instruction primaire.

Il crée des établissements d'instruction moyenne et les cours d'enseigne ment supérieur nécessaires.

La loi détermine les moyens de subvenir à l'instruction publique, ainsi que les conditions de surveillance par le Gouvernement et les communes; elle règle pour le surplus tout ce qui est relatif à l'enseignement.

Tout Luxembourgeois est libre de faire ses études dans le Grand-Duché ou à l'étranger et de fréquenter les universités de son choix, sauf les dispesitions de la loi sur les conditions d'admission aux emplois ou à l'exercice de certaines professions.

Art. 25. La liberté de manifester ses opinions par la parole en toutes matières, et la liberté de la presse sont garanties, sauf la répression des délits commis à l'occasion de l'exercice de ces libertés. La censure ne pourra jamais être établie Il ne peut être exigé de cautionnement des écrivains,

haftet werden, als kraft eines motivirten richterlichen Befehls, welcher im Augenblick der Verhaftung, oder spätestens binnen vier und zwanzig Stunden, zugestellt werden muss.

Art. 14. Niemand darf gegen seinen Willen dem gesetzlich ihm zugewiesenen Richter entzogen werden.

Art. 15. Es darf keine Strafe anders, als kraft eines Gesetzes, eingeführt oder angewendet werden.

Art. 16. Die Wohnung ist unverletzlich. Eine Haussuchung darf nur in den gesetzlich bestimmten Fällen und Formen stattfinden.

Art. 17. Niemandem kann sein Eigenthum anders, als zum Zwecke des öffentlichen Wohles, in den durch das Gesetz vorgesehenen Fällen und festgestellten Formen, und nur nach vorgängiger, voller Entschädigung, entzogen werden.

Art. 18. Die Strafe der Confiscation des Vermögens kann nicht eingeführt werden.

Art. 19. Die Todesstrafe für politische Verbrechen, der bürgerliche Tod und die Brandmarkung sind abgeschafft.

Art. 20. Die Freiheit der Culte und ihrer öffentlichen Ausübung, so wie die Freiheit, seine religiösen Meinungen zu bekunden, sind gewährleistet, vorbehaltlich der Strafmassregeln gegen die Vergehen, welche bei Gelegenheit der Ausübung dieser Freiheiten begangen werden.

Art. 21. Keiner kann gezwungen werden, auf irgend eine Weise an den Handlungen und Feierlichkeiten eines Cultus Theil zu nehmen, oder die Feiertage desselben zu halten.

Art. 22. Die bürgerliche Ehe muss stets der kirchlichen Einsegnung derselben vorangehen.

Art. 23. Die Intervention des Staates bei der Ernennung und Einsetzung der Vorstände der Culte im Grossherzogthum, die Weise der Ernennung und Absetzung der übrigen Cultus-Diener, die Befugniss der einen wie der andern, mit ihren Obern schriftlich zu verkehren, und deren Erlasse zu veröffentlichen, so wie das Verhältniss zwischen Kirche und Staat, sind Gegenstand von Verträgen, die der Kammer, in Betreff derjenigen Verfügungen vorzulegen sind, welche die Mitwirkung derselben erforderlich machen.

Art. 24. Der Staat trägt Sorge dafür, dass jeder Luxemburger den Primär-Unterricht erhalte.

Er errichtet Anstalten Behufs des mittlern Unterrichtes und der erforderlichen höhern Lehr-Curse.

Das Gesetz bestimmt die zum öffentlichen Unterrichte erforderlichen Mittel, so wie die Bedingungen der Aufsicht von Seiten der Regierung und der Gemeinden; es trifft übrigens alle auffden Unterricht bezüglichen Anordnungen.

Jedem Luxemburger steht es frei, seinen Studien im Grossherzogthum oder im Auslande obzuliegen, und die Universitäten seiner Wahl zu besuchen, unbeschadet der gesetzlichen Bestimmungen über die Bedingungen der Zulässigkeit zu den Aemtern und zu gewissen Professionen.

Art. 25. Die Freiheit, seine Meinung in allen Dingen durchs Wort kund zu geben, so wie die Freiheit der Presse sind gewährleistst, vorbehaltlich der Straf-Massregeln gegen die Vergehen, welche bei Gelegenheit der Ausübung dieser Freiheiten begangen werden. - Die Censur bleibt für immer aufgehoben. Cautionen können weder von den Schriftstellern, noch von den

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