Poésies populaires de la Gascogne, Volum 6

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Maisonneuve et cie., 1882

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Passatges populars

Pàgina viii - A L'INCORRUPTIBLE ROBESPIERRE Les bustes endommagés du grand Napoléon et de Louis XVIII, regardaient d'un œil d'envie l'état encore florissant de Charles X. Voilà comment p souffris de bonne heure pour la cause de la littérature populaire, et comment je sentis naître en moi la vocation et l'impartialité de l'historien. Grâce à mon pétard, les autorités humiliées laissèrent le charivari durer jusqu'au Mardi-Gras. Ce jour-là, les époux Jullierac chevauchèrent sur l'âne en effigie,...
Pàgina 357 - ... berois, Per poù d'esta soulettes. Gardères, Luquet e Serou (2), Soun en grane desoulatiou. Tout qu'ei doulous, Per toutes las maisous, E sustout a Gardères (3). Maudit sie lou Rèi, Qui a hèit la lèi Countre las airetères. (1) Village du Lavedan. (2) Village du Lavedan. (3) Village du Lavedan. Avec les héritiers. Ah ! quelle loi douce ! Il fallait parler d'un grand monsieur, Pour les héritières d'Ossun, Elles faisaient mépris De riches cadets, Parce qu'ils n'avaient pas de manchettes....
Pàgina 101 - ... PASTOURELLE Paissez, brebiettes, Paissez doucement. Je vous laisse seulettes, Pour un bon moment. La pastourelle, Qui vient de m'appeler, S'ennuie seulette, A côté du saule. Sur le pont de Lourdes, II ya un oisillon. Toute la nuit il chante : II ne chante pas pour moi. S'il chante, qu'il chante. II ne chante pas pour moi. Il chante pour ma mie, Qui est près de moi. Debat mas finestres, I a un amenlè, Qu'en hè de flous blanques Coumo de papè. S'aqueros flous blanques Èron amenlous, M'en...
Pàgina 9 - Ma bergère. Sans rien faire. Vous m'avez déjà blessé. Et ne l'ai point mérité. - Comment vous aurais-je blessé? Je n'ai pas seulement tiré. Je n'ai ni pistolet, ni plomb, Ni fusée, Ni grenade. Monsieur, vous êtes un bien grand fripon. De me parler de telle façon. - Abandonne ton troupeau. Viens avec moi dans mon château, Bien contente, Bien riante; Et puis je te donnerai, Mes pages et mes laquais. - Moi, monsieur, je ne veux pas Après moi tant de tracas. J'aime mieux mon pastoureau.
Pàgina ix - Carnaval (p. 296-291) et du triomphe du Carême, l'odieux Dufrêche libellait ses procès-verbaux, et lançait je ne sais combien d'assignations. Enfin, le grand jour vint. Dans le prétoire, bondé de curieux, l'oncle Duvergé, toque en tête, hermine à l'épaule, apparût drapé dans sa toge, impassible et grave comme Minos. L'entrée du greffier boiteux, Me Lodéran, dérida quelques instants l'assemblée.
Pàgina 301 - Benguètz, ornes e hennos, E mainatges tabé, Hasèn, hasèn brenado. Aci lou Jazede, Le carnaval est proche. Le jour du mardi-gras, Jullierac, femme Jullierac, L'âne courra. Venez, venez, jeunesse, Avec des cornes, avec des conques marines, Avec des chaudrons, des bassinoires. Charivari il faut faire. Bartherote (i), le forgeron, Thomas, le cordonnier, Fouraignan, aubergiste, Et Chéri, menuisier. Venez aussi, Guillaume, Et Vergnes, le mitron ; Et toi, Noguès, l'ivrogne, Laterrade, Clermont. Venez,...
Pàgina 55 - LA BEUSO COUNSOULADO N'arriguetz pas, praubos pastouros, ) N'arriguetz pas dou men chagrin. ) ' Quant Iou men pai m'a maridado, i ... ,. ., . (bis). A bint-e-cinq lèguos d aci, ! Un présent je vous porte maintenant. Vous le garderez avec grand soin. De toutes fleurs j'y ai mis, En souvenir du serment. » Le bouquet se flétrit maintenant. La bergère ne fait que gémir. — « Si l'immortelle est détachée, Pauvre de moi, je veux bientôt mourir (i).
Pàgina 367 - Sauf chez moi, va-t'en partout (i). (i) Dicté par Cazaux, de Lectoure, vieillard plus qu'octogénaire. VI CONTRE LES RATS Petit rat, méchant rat, Tu m'as mangé un sac de blé. Tu m'as troué douze chemises, Vingt draps de lit, cinquante torchons. Va-t'en rat, petit rat. Va-t'en de cette maison (i).
Pàgina xv - Prés de moi, passaient, en habits de deuil, des paysans silencieux et graves. Ils s'en allaient à l'Office des Morts. Les jeunes cheminaient indifférents. Les vieillards me regardaient, et semblaient évoquer, en passant, un souvenir effacé. Seul, un mendiant aviné m'appela par mon nom. Ma pièce blanche empochée, il repartit sans dire adieu. Pourquoi saluer celui qu'on ne reverra jamais ? Quand j'arrivai devant le cimetière, sous le château ruiné des comtes d'Armagnac, les cloches sonnaient...

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